La part des anges
J'ai passé une bonne partie de mon parcours professionnel à travailler pour le groupe LVMH (Louis Vuitton - Moët Hennessy) en particulier dans la branche Vins et Spiritueux. Quand on distille de l'alcool on appelle la "part des anges" la partie d'alcool qui s'échappe de la cuve et qui parfume les distilleries. J'ai repris cette expression pour faire le titre de ma page pour le nouveau défi du blog EN TOUTE INTIMITE. C'est également une page faite dans le cadre d'un challenge inspiration affiche récupéré chez les pipelettes par les filles de SCRAPBOOKING PLAISIR... Toute une histoire!
Le sujet était celui-ci:
"Cette odeur...Je ne peux m' en passer... Cette odeur me rappelle des souvenirs. On a toutes ou presque une odeur que l'on ne peut oublier, une odeur dont on ne peut se passer qui nous plonge dans un souvenir, dans des moments d' infinis douceurs. Cette odeur de bébé que l'on ne se lasse pas de sentir, cette odeur de thé chez notre vieille tante, ce gâteau dans le four qui nous fait de l' œil.. Laissez vous transporter dans vos souvenirs et parlez nous de cette odeur qui vous redonne le sourire rien qu' à l' idée de fermer les yeux et de l' imaginer..."
Ma page:
Le journaling:
"Sans aucune hésitation, l'odeur que je choisis est celle d'un parfum... Oh pas n'importe quel parfum, celui que portait ma maman. De mémoire, je ne lui en connais aucun autre... Même l'appuie tête de sa voiture et la penderie entière en étaient imbibés! J'ai, à la maison, depuis très longtemps, une miniature de ce parfum... Il est dans une vitrine comme une relique. Je n'ose même pas l'ouvrir pour sentir à nouveau cette bienheureuse odeur. Trop peur d'être submergée par l'émotion et les souvenirs? Peut-être! Ou bien, trop peur de voir s'échapper à jamais ces quelques notes d'éphémérité qui pourraient de façon si délicieuse me replonger en arrière et me faire regretter de revenir vers un aujourd'hui si vide de sa présence. Rien que d'en parler je peux le sentir avec ses douces notes de jasmin et de mandarine si caractéristiques. Comme la correspondance qui fait replonger en enfance l'adulte Proust au moment où il trempe sa madeleine dans sa tasse de thé au tilleul, j'ai peur, moi aussi, de replonger dans une époque, dont je ne reviendrais pas indemne. Cet elixir parfume aujourd'ui et pour toujours les anges, qu'ils en profitent autant que je ne pourrais plus le faire!"
C'est la toute première fois que je scrappe une photo de ma maman...
Merci de vos petits mots, chacun d'entre eux est pour moi une véritable bouffée d'oxygène...